Le gouvernement a lancé le 15 juin une consultation publique en ligne concernant l’arrêté fixant la liste des espèces classées ESOD (Espèces Susceptible d’Occasionner des Dégâts) ainsi que les périodes et les modalités de destruction.
Après plusieurs années à se concentrer sur l’éradication des chasses dîtes « traditionnelles », les associations animalistes cherchent désormais à s’en prendre à une autre activité qui implique les chasseurs puisque ce sont souvent ces derniers qui se voient confier la mission de gérer les espèces ESOD.
La LPO et l’ASPAS font office de leader dans ce mouvement et ont appelé sur leurs sites respectifs à massivement donner un avis défavorable sur la consultation publique en cours sur le projet d’arrêté sur la liste des animaux anciennement appelés « nuisibles ».
Pour eux, la pie et le geai ne sont pas responsables de la baisse de population des autres oiseaux mais c’est à cause de l’agriculture intensive, les espèces ESOD sont des animaux qui aident dans les activités agricoles et sylvicoles en luttant par exemple contre les rongeurs, les corvidés « participent à la régénération de la végétation », et bien souvent, une bonne clôture suffit pour éviter que les fouines ou les renards n’entrent dans nos propriétés…
Bien que ces raisons peuvent amuser ceux qui sont sur le terrain toute l’année et connaissent la réalité des choses, force est de constater que les chasses traditionnelles sont aujourd’hui en très mauvaise posture et la régulation des espèces ESOD est la prochaine étape sur la liste des écologistes.
Le risque est que ces associations réussissent à long terme à faire disparaître la majorité de ces animaux de la liste des ESOD avec les conséquences que l’on peut imaginer sur la biodiversité et sur certaines activités économiques.
Cette consultation publique est en ligne jusqu’au 6 juillet et il semble nécessaire que le monde rural et le monde cynégétique se mobilise également pour ne pas laisser le champ libre aux animalistes.
Pour répondre à cette consultation publique et donner un avis favorable vous pouvez cliquer sur le lien suivant : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-d-arrete-pris-pour-l-application-de-l-a2864.html
12 réflexions sur « Consultation publique en cours : après les chasses traditionnelles, les espèces ESOD dans le collimateur des animalistes »
Par respect pour le travail des agriculteurs il paraît logique d eliminer une partie des « nuisibles « .
Il me semble que c’est les paysans qui cultivent notre nourriture, il est vrai que de plus en plus nous allons chercher notre nourriture à l étranger
j’ai laissé mon commentaire sur le site gouvernemental, faite le tous ce sera toujours çà. J’ai noté un commentaire ou il est dit que les renard était bon contre la maladie de Lyme en mangeant les rongeurs porteur de tique, mais de qui se moque t’on avec des choses pareille. Ces gens là n’ont jamais vu de rongeurs ou de renard, j’attrape régulièrement des souris et des rats, il n’y a pratiquement pas de tiques, par contre sur les renards ils peuvent en avoir beaucoup sans compter la rage dont le renard est un facteur aggravant
Les ANTI TOUT ne savent faire que cela
Ces personnes ne connaissent rien à la ruralité et ne savent que manipuler l’opinion et les personnes
SOYONS SOLIDAIRES POUR LA RURALITE REPONDONS MASSIVEMENT POUR CONTRER LES ANTI TOUT
Qu’ils aillent surtout où la ruralité n’est pas là afin que nous soyons tranquilles
Tout à fait d’accord
L’écologie est dans une politique de la table rase, réfuter le rôle des prédateurs de la faune sauvage pour n’accuser que l’homme dans la dégradation de la biodiversité découle d’une idéologie mais pas des réalités de terrain. Je signe cette pétitions pour exprimer mon opposition aux mesures de protection des prédateurs que veulent nous imposer ces idéologues. Espérons que cette pétition remontera au niveau européen où ces décisions absurdes sont prises pour nous être imposées sur la base des traités signés.
Tout le monde sait que les pies , en constante augmentation tuent les petits de passereaux dans les nids pour élever les leurs .d après la LPO l aspas elles se nourrissent de grai es comme le renard de mulot et d insectes . L exemple la Suisse où ils sont tirés la nuit par des gardes.le piégeage est souvent utilisé sur plainte a cause de degat.
La population de pies n’est pas en augmentation, au contraire elle est en déclin excepté en ville, a révélé le STOC (suivi temporel des oiseaux communs).
De plus les pies construisent leur propre nid, il est ridicule de les imaginer nicher dans celui d’un merle ou d’un rougegorge…
Bref, oui les pies sont opportunistes et se nourriront des nichées qu’elles trouvent, mais c’est également le cas des écureuils et de bien d’autres animaux…
Le Faisan a largement plus sa place sur la liste ESOD avec les ravages qu’il cause sur la petite faune, suite à des introductions massives
une bonne clôture suffit pour éviter…………….
surtout avec une bonne cloture a 30cm du sol et maxi 1m20 ??
Oui on marche sur la tête !!!
Bien sûr que si ton poulailler est bien fermé, avec du grillage partout et enterré profondément avec des pierres dans la tranchée, le renard ou autre ne va pas s’amuser a creuser. Faire un poulailler ça s’apprend.
Consultation publique sa sert à rien …c’est une grande FUMISTERIE…avec la même adresse mail les anti chasses votent 200 ou 300 fois ils ne dorment même plus la nuit ! C’est mort pour 4 ans avec Macron et les copains ou coquins de Bruxelles. Nous irons d’interdiction en interdiction les juges Français et Européens ont rendus les jugements ! Pour renverser la vapeur faut renégocié la directive oiseaux 79/409 et la faut que les 27 soit tous d’accords ou sortir de l’Europe voilà les deux solutions ! Bon courage aux dirigeants !
ESOD un mot compliqué pour modifier la réalité : un animal peut être nuisible dans une situation donnée et dans une circonstance donnée mais il en demeure pas moins un maillon indispensable de la chaîne alimentaire
Tout comme les mauvaises herbes en concurrence avec les cultures mais qui peuvent finir chez un herboriste où nourrir un fameux maillon de la biodiversité
Le mot ESOD remplace donc la notion de nuisible uniquement dans le but de ne pas heurter la sensibilité des profanes et empêcher toute réflexion et prise de décisions qui en découlent
Il n’est pas possible d’éradiquer mais simplement de garder un équilibre qui tient compte de l’actualité .
Dans un autre domaine nous pouvons nous réjouir d’avoir des loups uniquement parce que nous sommes riches et appauvrir les éleveurs est simplement une manœuvre politique ( la pression du nombre)
Pour ces animaux dit nuisibles ou maintenant classés pompeusement ESOD c’est simplement parce que la ruralitè ne pèse pas assez lourd sur le plan politique