Deux chasseurs poursuivis par un ours dans le Trentin, l’un d’eux a été blessé

Le week-end dernier, deux chasseurs qui se déplaçaient en forêt dans la région du Trentin en Italie, la même région ou un ours a tué un jeune joggeur de 26 ans, ont eux aussi été confrontés à une attaque du plantigrade.

Les deux jeunes hommes se rendaient dans un poste d’observation sur le territoire quand ils sont tombés sur une ourse et son petit, le long d’un chemin forestier. Dès qu’elle a détecté leur présence, l’ourse a commencé à poursuivre les deux hommes qui avaient pris la fuite.

L’un d’entre eux a pu s’enfuir mais le second a tenté de grimper à un arbre pour se défaire du grand prédateur. Alors qu’il montait à l’arbre, l’ourse l’aurait saisi à la jambe avant de le faire chuter au sol, en le blessant au niveau des côtes.

Fort heureusement, les deux chasseurs ont su regagner l’intérieur de leur voiture puis ont pu prendre la direction de l’hôpital. Les gardes forestiers ont été alertés et se sont rendus rapidement sur les lieux pour tenter d’identifier l’animal concerné et vérifier sur place la version des deux hommes.

Des échantillons ADN de l’ourse ont pu être collectés par les gardes qui pourront ainsi identifier l’individu impliqué. Il est possible qu’il s’agisse du même ours incriminé dans des attaques sur des bovins et des ânes dans les mois précédents. S’il s’agit du même animal, il pourrait alors être considéré comme problématique et des mesures seront prononcées, ce qui peut aller jusqu’à son euthanasie.

Dans cette affaire, les associations animalistes sont vent debout, affirmant que l’ourse n’est pas problématique, qu’elle cherchait à défendre son petit et que les deux chasseurs n’avaient rien à faire sur son territoire.

Dans un communiqué, l’OIPA (Organisation Internationale pour la Protection Animale) énumère les comportements à adopter en cas de rencontre avec un ours et affirme qu’il est nécessaire de limiter l’accès aux zones dans lesquelles les chasseurs ou les randonneurs pourraient rencontrer les grands prédateurs.

Une nouvelle affaire qui risque bien de faire couler encore beaucoup d’encre en Italie et dans tous les pays concernés.

Source.