Dans de nombreux départements, les associations anti-chasse se sont montrées très agressives envers la vénerie sous terre, notamment contre le déterrage du blaireau et ont attaqué en justice de nombreux arrêtés préfectoraux.
Plusieurs de ces associations ont décidé de passer à l’étape supérieure et attaquent directement l’État Français en déposant une plainte auprès du Comité de Berne. Ce comité est responsable de l’application de la Convention de Berne qui concerne la conservation de la vie sauvage et des milieux naturels d’Europe.
Pour ces associations, dont font partie l’ASPAS, Aves France, FNE ou encore One Voice, la France ne respecterait pas cette convention et enfreindrait plusieurs articles qu’elle a pourtant ratifié.
Si la justice Française à tendance à casser les arrêtés sur la base du fait que le suivi de l’espèce manque de données scientifiques précises dans les départements concernés, les motifs invoqués devant le Comité de Berne sont bien plus fragiles.
Les associations animalistes soutiennent que le déterrage des blaireaux lors de la période de chasse complémentaire accordée par les autorités se fait à l’aveugle, comme si les équipages ne savaient pas ce qu’ils vont trouver dans un terrier en se rendant sur place. Pour eux, cette chasse n’est pas sélective et détruit les terriers qui profitent en réalité à d’autres espèces…
Ils feignent également de ne pas savoir pourquoi cette chasse est encore autorisée alors que dans la majorité des cas, les blaireaux sont prélevés pour des raisons :
- sanitaires puisqu’ils sont vecteurs de la tuberculose bovine,
- économiques lorsqu’ils installent leurs terriers sous des voies ferrées ou mettent en péril des infrastructures humaines.
En cas de réponse positive du Comité de Berne en ce qui concerne la demande des animalistes, les contraintes ne seraient pas immédiates d’un point de vue juridique mais permettraient aux associations de maintenir une pression forte pour faire interdire la vènerie sous terre du blaireau à moyen terme.
Cette nouvelle victoire serait alors un pas de plus vers la disparition de toutes les activités cynégétiques Françaises qui se font peu à peu grignoter par les militants écologistes et animalistes les plus radicaux.
3 réflexions sur « Dix associations portent plainte contre l’État Français pour la chasse du blaireau »
J’ai toujours pensé que le combat mené par ces « écologistes » était l’arbre qui cache la forêt. Regardez l’émission « sur le front » sur la cinq diffusée ce 17 mai, et vous constaterez des cataclysmes environnementaux qui demanderaient sans doute beaucoup plus de véhémence d’association écologistes.
C’est toujours la même stratégie, que ce soit pour la chasse ou le reste. Les associations militantes se payent avocats et juristes, souvent avec de l’argent public, pour aller attaquer l’État… à l’échelon français (Conseil d’État) ou au niveau européen ça marche encore mieux….elles ne font que ça maintenant, évidemment jamais de bottes pour aller sur le terrain.
Il faut croire qu’au travers des dernières élections la république des juges non élus convient au plus grand nombre. Ce n’était pas la macronie qui allait revenir là dessus.
C’est la tactique du grignotage…dépeçage de la chasse par morceau , que la chasse soit fermé ou ouverte…direction les tribunaux !