La guerre en Ukraine et les sécheresse que connaissent de nombreux pays du monde devraient faire monter logiquement le prix des céréales mais jusqu’ici, c’est l’inverse qui est constaté sur les marchés financiers.
L’arrivée du blé Ukrainien qui a massivement déferlé sur les marchés Européens a permis cette tendance à la baisse mais il faut également imputer cette dynamique à l’inflation galopante qui a réduit le pouvoir d’achat de la population, qui freine sévèrement sur sa consommation.
Ce mardi, le blé avait atteint son prix le plus bas depuis janvier 2022 à 242,75 euros la tonne sur les marchés Européens.
Différents évènements politiques ont également pu influencer le prix des céréales comme l’instauration d’une taxe d’importation sur les produits agricoles en Turquie à l’approche des élections ou l’annulation au dernier moment d’une commande de plus de 300.000 tonnes de maïs américain par la Chine.
Pour autant, la baisse de prix n’est pas encore visible pour les consommateurs et les épisodes de sécheresse prévus pour les mois à venir pourraient bien faire remonter rapidement le cours des céréales avant que ces derniers n’en ressentent les effets.
D’un point de vue économique, le prix des céréales à un impact direct sur les activités cynégétiques (indemnisations des dégâts, nourriture pour le petit gibier, appelants, etc.) et il faut espérer que cette tendance restera suffisamment longtemps à la baisse pour que les budgets soient un peu soulagés.