Dordogne : après avoir refusé la présence des chasseurs, les riverains réclament une battue administrative

Dans l’agglomération de Périgueux en Dordogne, la situation a devenue intenable pour de nombreux riverains. Le nombre de sangliers présents derrière l’hôpital de Périgueux, dans le secteur du haut des Maurilloux et des Romains a explosé ces derniers mois et les chasseurs sont régulièrement appelés au secours pour intervenir.

Pourtant les chasseurs n’assurent plus de prélèvements dans ces zones depuis plusieurs années.

Plusieurs territoires ont été colonisés par les habitations et les riverains n’acceptaient plus la présence des chasseurs qui ne voulaient pas les voir près de chez eux, même lorsqu’il s’agissait de simples rabatteurs sans fusils qui venaient déloger le grand gibier de la zone devenue péri-urbaine.

André Fournier, président de la société de chasse de Trélissac souvent sollicitée pour intervenir et aller prélever des sangliers n’est pas du tout étonné de la situation comme il l’a indiqué auprès des journalistes de Francebleu :

« Résultat, il n’ont plus les chasseurs, mais maintenant ils ont les sangliers ».

Aujourd’hui, les sangliers qui ont pu se multiplier tranquillement sans essuyer la moindre pression cynégétique dérangent au plus haut point. Ils occasionnent de nombreux dégâts dans les jardins, détruisent des clôtures et les habitants ne se sentent pas rassurés lorsqu’ils croisent les suidés.

Face aux réclamations des mêmes riverains qui ne voulaient pourtant plus de chasseurs, la préfecture a décidé d’organiser une battue administrative qui s’est déroulée ce dimanche. Le lieutenant de louveterie a été mandaté pour organiser cette battue qui a mobilisé 40 personnes et qui a nécessité la fermeture de plusieurs rues pour être menée en toute sécurité.