La chasse des bisons à proximité du parc de Yellowstone est un sujet qui revient régulièrement dans les médias et génère une grande quantité de débats à travers de nombreux pays.
Le prélèvement de 900 bisons à Yellowstone était prévu depuis l’année dernière, faute de prédateurs naturels mais c’est en réalité plus de 1000 bisons qui ont du être abattus. Forcément, les chiffres peuvent paraître grands mais ne sont jamais remis en perspectives ni dans leur contexte.
Le parc de Yellowstone situé aux États-Unis dans le Wyoming est la terre d’accueil d’un troupeau d’environ 6000 bisons dont la population augmente de près de 15% chaque année.
Les chasseurs autorisés à chasser le bison sont triés sur le volet et sont généralement membres de tribus amérindiennes. Ces derniers continuent de chasser le bison comme ont pu le faire leurs ancêtres et vivent l’expérience comme une véritable reconnexion à la nature.
Cette année, les chutes de neige exceptionnelles qui ont touché les USA ont modifié quelque peu le comportement des animaux et même les bisons, qui sont pourtant des animaux très résistants, ont été contraints de se déplacer pour ne pas subir le froid extrême des derniers mois.
La migration des bisons vers le Montana a contraint les chasseurs à réaliser plus de prélèvements car les éleveurs de bétail ne voient pas d’un bon œil l’arrivée des bisons sur leur territoire.
Leur première inquiétude est la brucellose, maladie dont les bisons sont bien souvent porteurs et qui pourrait ravager les troupeaux de bovins.
Les chasseurs ont fait comprendre aux autorités que l’abattage n’était pas la seule solution et des protocoles de tests et de relocalisation des bisons ont été mis en place afin de permettre aux animaux isolés de retourner à Yellowstone.