Les lapins sont un véritable fléau en Nouvelle-Zélande depuis leur introduction dans les années 1800. Ils se sont multipliés à très grande vitesse et sont désormais considérés comme une véritable peste dans tous le pays.
Depuis cette époque, le week-end de Pâques était traditionnellement réservé à la chasse des lapins et d’autres nuisibles. Durant cette période, plusieurs équipes se formaient et et un classement était même tenu pour savoir quelle équipe était la plus performante.
Ces prélèvements massifs pouvaient aller jusqu’à 12.000 lapins, ce qui serait très loin de porter un réel coup aux populations locales comptabilisées qui vont dans certains cas jusqu’à 16 lapins au kilomètre carré.
Les dégâts causés par les lapins dans les cultures, dans les près, dans les jardins ou dans les parcs sont tels que les autorités estiment leur coût à plus de 40 millions d’euros en incluant les actions de lutte engagées contre ce nuisible.
Ces dernières années, rien n’a été en faveur des chasseurs qui ont été contraints d’abandonner leur traditionnelle chasse au lapin suite à la crise sanitaire, aux risques d’incendies accrus mais aussi à cause de la pression exercée par les animalistes.
Pendant ce temps, le nombre de lapins explose et les autorités essaient de faire autoriser l’utilisation du RHDV, le virus de la maladie hémorragique du lapin, afin de le propager dans les zones les plus touchées par l’invasion.
Une décision complexe à prendre pour le gouvernement Néo-zélandais qui a déjà créé une cellule d’éradication des lapins et embauché des personnes à temps plein pour gérer les actions menées.
Affaire à suivre.