Les chasseurs de grand gibier d’Indre-et-Loire vont devoir, comme l’année dernière, stopper l’agrainage du grand gibier à partir du 1er janvier et cela jusqu’au 28 février 2023.
En cause : un arrêté publié par la préfecture le 9 décembre qui interdit toute forme d’agrainage dans le département. Ce dernier a été pris par dérogation aux dispositions prévues par le schéma départemental de gestion cynégétique 2018-2024.
Pendant cette période, il est également interdit tout produit attractif et dispositifs visant à attirer ou concentrer les sangliers, et les dispositifs d’agrainage du petit gibier ne sont autorisés que s’ils sont protégés de la consommation par le grand gibier, au bois comme en plaine.
Cet arrêté suscite l’agacement, pour ne pas dire l’ire de certains chasseurs, dont la fédération départementale des chasseurs qui a informé ses adhérents par la voix de son président Alain Belloy qu’elle comptait introduire un recours : « Comme l’année dernière cette décision a été prise malgré l’avis défavorable de votre Fédération mais également cette année de l’association des forestiers privés de Touraine. Votre Fédération a donc introduit un recours auprès du Préfet pour lui demander de retirer cette décision dont l’inefficacité est démontrée ».
5 réflexions sur « Indre-et-Loire : la préfecture interdit l’agrainage malgré l’avis défavorable de la fédération des chasseurs »
Je comprends pas la surpopulation de sanglier et du à l’agrainage et du toujours plus. Donc beaucoup de dégâts, oublions pas que cela favorise et augmente les portées.
Être responsable et de vrai chasseurs pas besoin de grande population de sanglier. Et de chasse commerciale. Qui chasse et revende le gibier, quelle est la finalité dans cette situation. Que dire de l’ONF qui loué des forêts à prix d’or donc faut de la rentabilité pour l’adjudicataire donc beaucoup de gibier et donc agrainage. Si non pas de chasseurs et ce qui suis c’est un dépôt de bilan la chasse fonctionne tout simplement comme une entreprise. Nous sommes tout simplement dans un monde de chasse du toujours plus.
La meilleure façon de limiter la prolifération extravagante de la grande faune. Il faut bien un patron dans la boutique
Les chasseurs ne peuvent se plaindre de explosion des indemnisations et continuer de favoriser la pullulation incontrôlée. Un peu de décence ne nuirait pas. UN CHASSEUR RESPONSABLE
Très bien dit.
Et nous pouvons espérer le soutien des agriculteurs qui vont semer les pois!
les agriculteurs sont d’assez bons zootechniciens, ils connaissent les cultures nécessaires pour le bon développement de leur bétail