La situation en Ariège au sujet de l’ours est de plus en plus tendue entre les autorités locales et les associations de protection animales qui ne cessent de remettre en cause les décisions prises devant les tribunaux.
Depuis la fin du mois d’août, ce sont pas moins de 8 arrêtés préfectoraux qui permettaient les tirs d’effarouchement de l’ours qui ont été cassés par le Tribunal administratif alors qu’à la fin de ce même mois d’août, 45 brebis sont mortes dans un dérochement après qu’un ours ait effrayé le troupeau.
Les éleveurs sont dans une colère noire et la préfecture ne parvient pas à faire appliquer sa volonté d’autoriser les tirs d’effarouchement car elle sait que des associations, notamment One Voice, porteront encore l’affaire devant le tribunal.
La Présidente du département de l’Ariège n’a pas d’autre choix que de rapporter les éléments en haut lieu en demandant une rencontre avec le Ministre de l’Agriculture et celui de l’écologie afin de déterminer quelle est la conduite à tenir alors que les décisions prises par la justice rendent le déroulement des estives plus que compliqué.
Une réflexion sur « Ariège : le dossier tendu de l’ours remonte jusqu’au gouvernement »
Le dossier grand prédateur est politiquement sensible , ils font la sourde oreille , ont va sacrifier une profession au profit d’un animal qui est dans le maillon final de la chaîne alimentaire et qui ne présente pas un intérêt majeur pour la biodiversité .
Ici l’ours , le loup , des vautours en surnombre , des corneilles , des pies , des renards , des chats errants et tous les jours ont nous rabat les oreilles avec la diminution des espèces . C’est de la pure orchestration pour demain s’approprier l’espace qui aujourd’hui occupé par les agriculteurs , les chasseurs , les vrais ruraux