Avec la sécheresse, elles ont presque toutes disparu cet été, et pourtant elles sont d’une importance capitale pour le gibier.
La souille à gibier est une sorte de trou humide et boueux où les animaux viennent se bauger. Cerfs, sangliers et chevreuils, dans une moindre mesure, viennent se rouler dedans pour plusieurs raisons.
La première est de recouvrir une partie de leur pelage pour se protéger des parasites. Cela permet également de les rafraîchir par fortes chaleurs, voire même de boire si l’eau n’est pas trop trop sale.
Les souilles à gibier peuvent être naturelles ou artificielles. Dans ce second cas, il convient de sélectionner un endroit du territoire naturellement humide, avec si possible un sol argileux ou limono-argileux car c’est vraiment en premier la boue que les animaux recherchent.
La souille est essentielle sur un territoire de chasse et favorise la bonne santé des animaux. Ele permet également, comme c’est le cas avec la vidéo ci-dessous, de connaître les animaux qui le fréquentent, tout en ramenant de très belles images.
8 réflexions sur « Vision thermique à la chasse et caméra embarquée sur l’arme : l’arrêté est officiellement paru »
Concernant l’usage des lunettes thermiques ou de vision nocturne : Code de la sécurité, Code de l’environnement il était temp de mettre les choses au clair.
De toute façon le chasseur tue le chasseur jamais content la loi doit être respecté nen déplaise à ses grands chapeaux messieurs commencer par partager et tout ira mieux faire la pluie et le beau temps ça suffit à bonne entendeur salut Gérard
La disparition du petit gibier est principalement du à l’interdiction de tirer dans les nids de corbeaux la pullulation des corbeaux date de cet arrête et tout au long de la période de nidification ils font le tour des haies et ramassent les œufs ou les petits naissants .
Dans la boîte de Willy Schraen il y avait piegage, tir de nuit autorisé à la thermique (c est surtout bien plus efficace que d être 40 postés autour d un maïs lequels sangliers sont là où pas et dérange moins la population de non chasseur )
Qu ‘en est il de l ‘application dans les différents départements français car autorisé à l’est interdit ailleurs à l’est ils ont inversé les courbes comme quoi c est peut être à méditer
Bonne soirée
Francis
Je suis étonné des remarques faites par l’ANCGG qui semble ne pas connaître les technologies assez différentes qui existent entre une GoPro et une shotkam, la première disposant d’un objectif de type fisheye, donc un grand angle, ne permet pas la plupart du temps de déceler sur l’animal l’atteinte excepté peut-être à très courte distance alors que la shotkam dispose d’un grossissement pouvant aller jusqu’à quatre fois, ce autorise bien souvent la levée de doute sur l’atteinte ou non de l’animal.
Les dégâts agricoles et sylvicoles explosent et la Fédé nationnale continue de refuser les moyens ameliorant l’efficacité des tirs.
Ce simulacre d’avancées insignifiantes ne permettra pas de résoudre l’expansion des troupeaux qui deviennent de plus en plus insupportables pour les victimes.
Ce n’est pas à des organisations qui considèrent la chasse comme une attraction, un loisir, qui necessitent un maximum d’animaux, d’établir les règles, c’est bien à l’ETAT qui doit faire respecter les lois, d’imposer les regles d’efficacité, pour retablir une situation de saccages desastreuses.
Si les chasseurs refusent toutes ces avancées ameliorant l’efficacité c’est à l’ETAT de les mettre directement en œuvre.
L’évolution des techniques et pratiques agricoles participent à la disparitions du petit gibier en plaine sans aucunes sanctions à la clé ni état d’âme idem pour le chevreuil hélas. Les agriculteurs ne chassent pratiquement plus et la chasse est devenue un fond de commerce pour eux en utilisant des tarifs de baux usuraires et la manne des fédérations de chasse. L’usage des Shotkam ne changera rien à la problématique du sanglier et la prolifération de lunettes de tir pour la visée de nuit pourrait bien devenir un problème de sécurité nationale . L’ANCGG n’est plus representée au CNCFS et c’est une aberration du monde de la chasse et de sa gouvernance.
Monsieur Dujardin,
Effectivement le petit gibier disparait sous la pression des techniques agricoles, mais l’agriculture doit elle restée aux methodes des années 50 ?? On peut l’envisager , dans ces conditions, l’agriculture française n’existera plus, et la France devra importer toute sa bouffe au même titre qu’une majorité de producions industrielles.
Quant au chevreuil, il n’a jamais été aussi abondant sur le territoire nationnal, les statistiques de chasse sont là pour le prouver, les zones de vie ont changées mais ils sont toujours de plus en plus nombreux.
La raréfaction du petit gibier ne doit pas justifier, la multiplication inconsidérée des troupeaux de grande faune au détriment des productions agricoles et sylvicoles.
Les pratiques de baux usuraires sont plutôt le fait de propriétaires, forestiers, voire de l’ONF, qui veulent le beurre, l’argent du beurre, et……….
Dans beaucoup de cas le marché de la chasse conduit à des pratiques totalement délétères : nourrissage de certains territoires par centaines de tonnes, consignes de chasse afin de préserver le maximum d’animaux reproducteurs, dont on commence à voir les consequences desastreuses.
L’ETAT devra mettre de l’ordre en liberalisant totalement la chasse, et en autorisant des pratiques efficaces de lutte.