La Suisse est aujourd’hui obligée de revoir encore une fois sa politique en ce qui concerne la chasse. Déjà en mars de l’année dernière, des avis provenant des autorités souhaitaient augmenter les prélèvements de cervidés à cause des dégâts qu’ils causaient dans le Canton de Genève.
Aujourd’hui la question des quotas de prélèvements se pose à nouveau dans le Canton de Berne puisque la forêt peine à se renouveler.
Il a été observé que la pression exercée par la faune sauvage sur la forêt est désormais trop importante et que des essences importantes pour son renouvellement, comme le chêne ou l’érable, ne parvenaient plus à se développer.
Ce sont pourtant des essences fondamentales pour la biodiversité et pour lutter contre les changements du climats dans la région selon les spécialistes. Ils jugent aujourd’hui que la situation est critique sur plus de 25% de la surface forestière du Canton.
Des autorisations de prélèvements supplémentaires ont donc été délivrées et il sera désormais possible de chasser le jeudi (notamment pour le chevreuil qui est généralement chassé le lundi, mercredi et samedi).
Il semble que nos voisins Helvètes font de plus en plus appel aux chasseurs pour la gestion de la faune sauvage malgré ce que disent bon nombre d’animalistes et écologistes en France…
7 réflexions sur « La Suisse contrainte d’augmenter les quotas de prélèvements pour protéger la forêt »
Pourtant d’après les écologistes la nature n’a pas besoin des chasseurs pour reguler les animaux. Une fois de plus les écologiste sappui sur rien.
Ben oui, en Suisse, on est pragmatique !
La chasse est devenue indispensable depuis le jour où l’homme est devenu éleveur , agriculteur etc il arrive toujours un moment où la gestion s’impose.
Tiens d après les wires des écolos plus de chasse en Suisse depuis des années plus de gros gibiers en surnombre plus besoin de chasseurs, moins de dégâts alors pourquoi augmenter le cota et tiens ils ont flingué un loup sans autorisation. Alors les anti chasse Bravo ça c est de la gestion.
Le titre montre clairement un manque total de connaissance sur l’organisation de la chasse en Suisse. Ce n’est pas la confédération (le pays) qui gère la question mais les cantons. Ainsi, le mode de chasse (à patente ou par amodiation ou encore interdiction de la chasse populaire) est décidé au niveau cantonal. Ce sont les cantons qui disposent du droit de chasse et de son organisation. Pas la confédération. Qu’il y ait besoin d’ajuster les quotas est un non évènement national.
D’ailleurs vous n’avez pas parlé du loup abattu par les gardes faunes grisons sans autorisation de la confédération. Ils se sont appuyés sur la loi de police de base qui permet de protéger les populations d’un danger.
Et la pression de l’homme sur la forêt qui peine à se régénèrer, on en parle?
Oui. D’ailleurs, il y a déjà une loi qui interdit de changer la destination d’une parcelle forêt. Si une commune veut le faire, elle doit la remplacer en transformant la même surface en bois. Et bien sûr, cela est obligatoirement soumis à référendum communal avant d’être acté.