L’Université de Yale aux États-Unis vient de développer un vaccin censé prévenir la maladie de Lyme. Ce tout nouveau vaccin, encore en phase d’essai sur certains patients, utilise la prometteuse technique de l’ARN messager.
Ce vaccin n’est pas censé empêcher la contamination transmie par les tiques lorsqu’elles piquent, mais de créer une réaction du corps humain permettant d’identiier rapidement que l’on est malade.
Lorsqu’une tique mord il arrive que quelques semaines après une rougeur apparaisse autour de la piqûre, mais ce n’est pas systématique. Cette rougeur accompagnée de démangeaisons permet souvent d’orienter le diagnostique des médecins et d’agir en conséquence.
Ce vaccin pourrait permettre d’amplifier la réaction cutanée lors de la piqûre pour que dans un maximum de cas les malades puissent être détectés plus vite. Une fois la maladie détectée elle peut être traitée par des antibiotiques à spectre large. Plus il est administré tôt, plus le traitement est efficace
D’autres vaccins en cours de développement
Ce vaccin n’est pas le seul en cours d’essais cliniques, le Dr Mark Klemper de la faculté de médecine UMASS également aux USA teste un vaccin depuis fin 2020.
66 patients ont commencé les essais de ce vaccin, fonctionnant à l’aide d’anticorps directement injectés (PrEP)