C’est une affaire dont on entend peu parler chez les animalistes de la Fondation qui porte son nom. Pourtant, en mars 2019, celle qui ne cesse de se porter en grande protectrice des animaux avait eu un comportement d’une grande violence dans une lettre ouverte qu’elle avait adressée au Préfet de La Réunion.
L’objet de sa colère se focalisait notamment sur les fêtes organisées par les Malbars, la communauté Tamoule présente à La Réunion, durant lesquelles des animaux sont parfois sacrifiés. Elle réduisait alors un rite ancestral, une tradition exercée depuis des décennies dans un département Français, à de la simple barbarie en ces termes :
« tout ça a des réminiscences de cannibalisme des siècles passés et devraient être interdites », « Les autochtones ont gardé leurs gênes de sauvages » et parle des Réunionnais comme « une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales ».
La lettre ouverte de Brigitte Bardot avait alors engendré énormément de réactions sur les réseaux sociaux.
De nombreuses parties civiles se sont constituées, parmi elles la ligue internationale contre le racisme, la Fédération des Associations et Groupements religieux hindous et culturels Tamouls de la Réunion, le mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples et la ligue des droits de l’homme.
Le procès se tiendra ce jeudi 07 octobre au tribunal correctionnel de Saint-Denis et Brigitte Bardot risque jusqu’à an de prison et 45 000 euros d’amende.
2 réflexions sur « Brigitte Bardot jugée aujourd’hui pour injures publiques, à caractère raciales et religieuses »
Sa fondation est subventionnée car d’utilité publique. 45000€ c’est beaucoup pour celui qui les transpire . Il serait préférable de lui retirer son statut pour que ça serve d’exemple !!!! Vous voyez de qui je parle?
Direction L’ EHPAD le plus proche !