C’est une prise de position qui divise fortement les chasseurs dans toute la France. Alors que certains affirment que ce n’est pas seulement aux chasseurs mais aussi à l’État ou aux propriétaires qui refusent la chasse sur leurs terres de payer pour les dégâts causés par le gibier (notamment par le grand gibier) dans les cultures et en forêt, d’autres souhaitent conserver ce régime car c’est une preuve significative du poids économique des chasseurs dans le pays.
Il est certain que les 80 millions d’euros qui sont débloqués par les chasseurs chaque année, et donc par les Fédérations, pour indemniser les agriculteurs et les particuliers lorsque des cultures ou des terrains sont ravagés par le gibier permettraient de mener bien d’autres missions.
Par exemple, ces millions permettraient de travailler sur la réimplantation à grande échelle d’espèces comme la perdrix ou le faisan, qui ont parfois disparu de certains territoires. Cela pourrait également permettre de mettre l’accent sur la remise en état de l’habitat naturel d’espèces comme la tourterelle des bois dont la chasse a récemment été interdite dans la mouvance de l’interdiction des chasses traditionnelles.
Ces millions pourraient aussi permettre de réaliser des missions de suivi des populations de hérons ou de cormorans qui ont un impact grandissant sur la biodiversité dans les marais et dans les étangs. Les Fédérations pourraient aussi avancer plus vite sur le suivi des loups, du lynx et de bien d’autres dossiers dans lesquelles elles sont impliquées.
D’un autre côté, le fait que les chasseurs soient les payeurs est un argument de poids dans le débat politique et pour beaucoup, c’est un argument qui permet de se faire entendre en haut lieu. Cela permet également de garder la main sur la chasse du grand gibier, sans que ne se créée une administration qui aurait la toute puissance sur les quotas de prélèvements et/ou pire, une forme de professionnalisation de la chasse au grand gibier comme cela existe déjà en Suisse par exemple.
Ce n’est pas la première des réclamations qui sont mises en avant sur le site de la Fédération puisqu’elle fait partie des différentes revendications de la manifestation des chasseurs qui aura lieu le 18 septembre à Forcalquier :
« Pour demander au Président de la République :
La démission de la Ministre Barbara POMPILI et de sa Secrétaire d’Etat Bérangère ABBA qui n’ont que du mépris pour la Chasse Française !
La sortie du Ministère de la Transition Ecologique et notre rattachement à un grand Ministère de la Ruralité regroupant la Chasse, la Pêche, l’Agriculture, l’Elevage et la Forêt pour ne plus subir le dictat politique des anti-chasse et autres protecteurs animaliers !
Le rétablissement des chasses traditionnelles (Chasse à la glu, Matole, Pantes, Tenderies) et leur reconnaissance au titre du patrimoine culturel des Régions !
La levée de la suspension de la chasse de la Tourterelle des bois et des espèces de Gibier d’eau placées sous moratoires, pour une mise en gestion adaptative sous contrôle de la FNC !
L’abrogation de la loi d’indemnisation des dégâts et l’instauration d’un nouveau régime mettant à la charge exclusive de l’Etat Français le paiement des dégâts causés par le gibier aux agriculteurs et aux forestiers ! »
Voir l’intégralité du communiqué sur le site de la Fédération des chasseurs du Gard.
Pensez-vous que les indemnités doivent rester à la charge des chasseurs ou au contraire les choses doivent-elles changer?
23 réflexions sur « La Fédération des chasseurs du Gard demande la fin des indemnisations des dégâts de gibier par les chasseurs »
les dégats de gibier doivent etre gérés part les chasseurs tant cynégétiquement que financierement . en revanche pour tous propriétaire refusant la chasse sue son fond ( ce qui peut etre légitime) comptage fait par l ofb sur ses terre set responsabilté financiere recherchée par rapport aux animaux présents .
Ceux qui doivent payer , c’est ceux qui ne jouent pas le rôle de la régulation et encore plus ceux qui font des réserves naturelles sur des espèces déjà en surnombre
La chasse est une organisation qui s’autogére et qui en plus distribue des heures de bénévolat et des indemnisations . Ce phénomène est unique et en plus ont se fait critiquer , ont nous met des bâtons dans les roues avec des comptages grands prédateurs douteux . Cependant ont pourrait faire encore mieux : gérer des espaces de biodiversité , participer à de multiples actions mais pour ça il nous faut une reconnaissance nationale et c’est pas notre fédération nationale qui est d’utilité publique c’est LPO ou la fondation Brigitte Bardot. CHERCHEZ L’ERREUR !!!!!
La main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit.
Tout propriétaire qui refuse la chasse devrait alimenter le fond d’indemnisation du département. Il faudrait une indemnisation à parité entre ces gens et les chasseurs.
dans les commentaires ,re donnons le droit d’affut au paysan ,seul un petit nombres chasses ?,pour ça nous avons le tird’eté une aide des fedé auprés des agriculteurs pour nous autorisés a pratiquer l’affut sur les cultures en danger serait un bon debut ,et la gestion de la venaison ?
et faire payer les proprietaires qui refuse la chasse idem pour les associations anty chasse
pour que cela fonctione ,le tresor public ou la ddtm devra etre chargé du recouvrement
Commencer par envoyer les écolos en Afrique du Nord, maroc, tunisie contrôler la chasse de la tourterelle…Les très grands propriétaires forestiers qui refusent la chasse doivent participer aux frais des dégâts commis sur les propriétés qui les bordé. Les chasseurs ont bon dos de payer sans arrêt alors que d’autres sentent plein les poches. Qui va payer les dégâts dans les Cévennes par exemple lorsque les vieux auront raccroché ?
Les indemnités doivent rester à la charge des chasseurs . Mais l état doit enfin reconnaitre le travail l engagement des chasseurs et les soutenir au lieu de les demonter face à des ecolos qui sont lion de la réalité du terrain.
Je pense que les indemnités pour les dégâts de gibier doivent être gérées par les fédérations de chasse, par contre il faut demander à toutes les associations anti- chasse de participer
bonjour, je pense que les choses doivent changer cela aiderai les communes ou les degeats on depasses leur budget qui a plus que triple dans certaine regions. pourquoi seul les chasseurs paix ses choses d on certain proprietaire profite sans faire chasser quelle honte!
Tout à fait d’accord avec la fédération du Gard, car nous sommes tous concernés dans tous les départements français.
c’est un sujet délicat et la problématique est différente d’un département a l’autre . la gestion du gibier revient de fait a la chasse et pour les indemnisations il faut se pencher sur les parcelles non chassées qui sont de véritables viviers et sur ce point les chasseurs doivent obtenir des aides financières mais en conserver la gestion
Redonnons le droit d affut aux paysans ce qui eviterait le paiement des degats aux cultures.
Rien n’interdit aux agriculteurs de passer le permis. D’autre part, le locataire d’un bail rural de terres agricoles a automatiquement le droit de chasse. Et si le paysan est propriétaire des terres qu’il cultive, il est membre de droit de l’ACCA locale. Donc c’est déjà le cas.
Dans le code rural l’agriculteur à le
Droit de protéger ses cultures de jour comme de nuit
Faire payer ceux qui interdisent la chasse sur leurs terres, car les sangliers ont vite compris qu’ils étaient en sécurité la journée et qu’ils pouvaient sortir la nuit en toutes tranquillité
Faites payer le écolo
Les choses doivent impérativement changer en faisant participer financièrement au plus près TOUS ceux qui se disent défenseurs de la nature. Écolos en tête!
Si on ne paie plus les dégâts, on se verra obligés de chasser aux ordres de l administration .
Il faut un système mixte .
Les chasseurs paient les dégâts là où ils ont le droit de chasse .
Mais évidement, il faut arrêter de payer là ou on nous interdit de chasser
Ou on peut aussi envisager de faire payer ceux qui interdisent la chasse sur ces terrains .
On peut également les obliger à ouvrir leur terrain pour une régulation des populations responsable des dégâts
Je pense que le système mixte est une excellente solution: on ne paye que là où on a le droit de chasser.
Je suis favorable pour arrêter les indemnisations, moi je chasse le sanglier, sans le nourrir et je paye pour cela alors que nous sommes largement détracteurs par tous ces citadins majoritaires.
On verra l’issue des rassemblements !
Par contre la pub pour Paul Boyer si on pouvait éviter….
Commandez cet été pour être livré en 2022….
?
Moi sa fait 42 ans que chasses et que je paie les dégâts des sangliers ! Ma chasse à moi c’est la chasse avec chien d’arrêt et la chasse des grives au poste. faudrait pas oublier le petit gibier et faire un programme NATIONAL pour la perdrix et le lievre ! et quand nous demandons aux chasseurs de gros gibiers de venir aux Manifestations en signe de solidarité pour les chasses traditionnelles faudrait qui face des efforts…moi sa 42 ans que je fais des efforts pour payé les dégâts du gros gibiers …!