Pour se rendre compte de la population de loups réellement en place sur le département, la Fédération des chasseurs de la Drôme a organisé des opérations nocturnes de hurlements provoqués sur deux nuits à la fin du mois d’août. Ces opérations ont permis de démontrer que le nombre de loups présents sur le territoire était largement sous-estimé.
Les campagnes de hurlements provoqués consistent à imiter le cri du loup dans un porte voix et d’attendre que ces derniers répondent. Cela permet de situer les éventuelles meutes présentes autour du lieu de test et cela vient s’ajouter aux faisceau d’indices (empreintes, fèces, dépouilles, etc.) découvertes ainsi qu’au comptages réalisés afin de définir le nombre d’individus présents sur un territoire donné.
Jusqu’ici, l’OFB n’avait confirmé la présence que d’une seule meute sur la zone concernée. Après les mobilisations des chasseurs Drômois, auxquelles des agents de l’OFB ont participé pour valider les résultats, c’est la présence de 4 meutes sur zone qui a été confirmée.
Le Vice-président de la Fédération des chasseurs de la Drôme, Michel Sanjuan, a rappelé sur France Bleu Drôme Ardèche : « Le nombre de prélèvements n’est pas raccord avec la situation ».
Une réalité que les chasseurs savaient bien loin des données annoncées jusqu’ici puisque la population de mouflons présente dans le département a quasiment disparue. La Fédération estime également que la population de chamois a diminué de 41% et celle des cervidés de minimum 30% depuis la réintroduction du loup.
Comme il l’a expliqué lors de son intervention, l’objectif n’est pas de réclamer l’ouverture de la chasse aux loups mais de pouvoir le réguler correctement comme c’est le cas pour le reste de la faune sauvage, cela commence par le fait de récolter des données viables et qui correspondent à la réalité.
11 réflexions sur « La présence du loup a été fortement sous-estimée dans la Drôme »
j attends la réponse argumentée de monsieur nestor mais j ai remarqué , qu assez fréquement les anti chasse , mis en présence d arguments ne les contestent pas rationnellement mais disparaissent quelque temps ou éventuellement réapparaissent sous d autres pseudos
Biensur ce n est pas une erreur , on danse moque des éleveurs, des chasseurs , des ruraux .
Si obligés de mentir ça prouve que leurs intentions ne sont pas claires .
Monsieur Nestor! Permettez moi de vous répondre avec l’expérience des pays d’ Europe centrale. À la chute de l’ URSS les pays de la frange occidentale sont devenus indépendants et ont arrêté la régulation du loup (vers 1990). Les 10 premières années les loups se sont multipliés et ont bcp progressé sans bcp de dommages. Puis progressivement les loups de Sibérie sont arrivés et les chasseurs ont pu constater vers 2010 la présence régulière de grands loups, jusqu’à la frontière de l’Espace Européen. Le plus grand loup prélevé dans le territoire où je chassais faisait plus de 80 kg. Bien sûr tous ces grands loups ont pratiquement éradiqué toute la faune sauvage (sauf les sangliers) ainsi que les chiens de garde qu’ils tuent en moins d’une minute. Les vaches et les chevaux sont rentrés tous les soirs dans les fermes.
Maintenant dans les Carpates ukrainiennes, les abrits bus sont fermés avec une porte et les parents emmènent les enfants en voiture aux abrits bus, et en hiver pratiquement personne ne circule à pied dès la nuit tombée.
Au Kazakhstan les meutes de loups peuvent dépasser les 300 individus et ils s’attaquent aux chevaux sauvages, le Gouvernement a du mettre en place une prime d’abattage pour essayer de réduire les populations de loups.
Le loup est un animal très méfiant et difficile à tirer.
Allez voir sur place en hiver et réfléchissez un peu.
Bonne visite
À toutes fins utiles, rappelons que le Mouflon méditerranéen n’est pas autochtone dans la Drôme, et qu’il a été introduit en France continentale pour des raisons purement cynégétiques… Il n’est pas vraiment étonnant que des descendants d’animaux d’élevage constituent une cible facile pour un prédateur s’implantant sur un nouveau territoire !! Surtout qu’on sait que le Mouflon n’est pas vraiment à l’aise dans les climats alpins et qu’il supporte mal l’enneigement auquel le Loup est très bien adapté.
Pour ce qui est de la diminution des populations des autres espèces d’ongulés… On nous rabâche assez les oreilles pour nous dire qu’il y en a trop et qu’il faut réguler pour préserver les cultures et pour éviter les collisions, donc où est le problème ? Je serai d’ailleurs curieux de connaître l’impact de la présence du prédateur sur le succès de reproduction des sangliers dans ces zones…
Pour finir et ça reste mon avis, ça me parait un peu juste comme protocole, deux nuits d’écoute pour tout un département, si quelqu’un à un lien vers le rapport de l’OFB ou de la fédé de la Drôme, je suis preneur ! Parce que l’estimation des tailles de populations de ce genre d’espèce, c’est plutôt délicat et forcément biaisé quand on sait que tout ou partie des personnes en charge de l’étude ne sont pas tout à fait objectives ni dans leurs démarches ni dans leurs conclusions… (La présence d’agents de l’OFB ne prouve pas grand-chose)
À bon entendeur !
A propos d’objectivité, vous connaissez l’adage de la paille et de la poutre ?
Les grands prédateurs c’est la démonstration d’une dictature verte qui s’installe au profit d’une nouvelle forme de capitalisme . Berger , chasseurs , agriculteurs , éleveurs nous occupons l’espace qu’ils convoitent
Oh tiens c’est vraiment une surprise que la population de loup est largement sous estimé ???
Et pas seulement dans la Drôme mais en France.
C’est du foutage de gueule les 550 loups en France.
On « s’étonne » que les actions de tirs effectués sont inefficaces mais quand le chiffre est grossement faussé on parle de 4x pour la Drôme mais ça ne m’étonnerait pas que ce soit pareil niveau national.
On donne quelques tirs pour « calmer » le jeu en attendant que l’élevage extensif au grand air disparaisse au profit de multinationales qui vont prôner des productions contre nature…
Alors résumons : Plus de mouflons du tout, beaucoup moins de chamois et moins de cerfs….mais vive le loup que protègent les animalistes. ET LES LOUPS VONT SE NOURRIR DE QUOI MAINTENANT ? Ben de ce qu’ils vont trouver dans les alpages et les vallées pardi !!!! multiplication des attaques de troupeaux à prévoir, et défenses par les chiens sur toute menace, c’est à dire ce qui n’est ni berger ni troupeau.
Et c est sûrement pas la seule région.
Rien d’étonnant ce sont les écolos qui font les décomptes et comme il ne compte que 10% de ce qu’ils voient!
Cela explique leur opposition aux radars ornithologiques normands et picards, imaginez vous la catastrophe pour eux si les vrais chiffres sont publiés
Se sont des menteurs sur le comptage ..comme çà moins seront abattu les chasseurs ont raison de quitter le plan loup