C’est une question que se posent plusieurs spécialistes et qui n’inquiète pas que le monde cynégétique. La pandémie a mis un coup d’arrêt brutal à l’activité économique humaine et les confinements successifs auxquels ont été contraints les habitants de plusieurs pays ont eu des conséquences, parfois inattendues.
Le fait d’être confiné a permis à de nombreuses personnes de s’adonner à des activités qu’ils n’avaient alors pas le temps de pratiquer jusqu’ici. Certains ont découvert le sport, d’autres le jardinage et même la campagne. D’autres ont malheureusement développé une attirance pour les animaux, notamment pour partager des photos d’un nouveau compagnon sur les réseaux sociaux, l’objectif étant bien sur de rivaliser d’originalité pour obtenir un maximum de réactions sur les photos concernées. Les adoptions de hamsters, de poissons et autres lapins ont donc été nombreuses durant les premiers mois de la pandémie, trop nombreuses…
Aujourd’hui, alors que la vie reprend tant bien que mal et que la période des vacances est arrivée, un grand nombre de personnes se rendent compte que s’occuper d’un animal c’est du temps, de l’argent, et que cela nécessite de l’entretien même en juillet et en août. Les autorités et les refuges se voient aujourd’hui dans l’obligation de tirer la sonnette d’alarme car depuis quelques jours, le nombre d’abandons de ces petits compagnons photogéniques grimpe en flèche. Lapins, souris, perruches, hamsters, et même des canards, sont abandonnés en pleine nature ou se retrouvent devant la porte d’une association dont les emplacements sont déjà plein à craquer.
Cette observation n’est pas que Française et des articles paraissent à ce sujet jusque dans les médias Canadiens. C’est une véritable inquiétude qui commence à naître pour les responsables de certains organismes qui craignent que la masse de ces animaux abandonnés n’ait un impact sur la biodiversité et la faune locale à plus ou moins long terme.
S’il ne sont plus les bienvenus sur TikTok, Snapchat et consort, les animaux abandonnés en pleine nature peuvent être vecteurs de maladies, dérégler des équilibres parfois fragiles, générer des hybrides entre espèces sauvages et domestiques, etc.
10 réflexions sur « La biodiversité Française en danger après des abandons massifs d’animaux de compagnie »
bonjour Alban , nous sommes bien d’accord sur les dégâts occasionnés , mais peu de risques sur le croisement d’un chat et d’un sanglier .
Oui mai là on ne parle plus d’animaux domestiques .
Bien sûr qu’il s’agit d’animaux domestiques, la Slovénie élève même des ours pour les vendre aux pigeons (contribuables) français
Beaucoup de bruit pour rien , les animaux domestique abandonnés dans la nature ne restent en général pas très longtemps vivant , soit ils ne savent pas se nourrir seuls soit ils sont rapidement dévorés par la sauvagine (renards rapaces etc… Encore des idées fantaisistes de certains .
Ca dépend, les ours slovènes, loups baltes et autres lynx arrivent à vivre des semaines voire des mois sans croquettes, simplement en ravageant les élevages ovins, caprins et bovins.
Bonjour Claude pêchant dans l Eure dept 27 depuis plusieurs années je voie des cochons barbarie en bordure du fleuve seine. Ils ont creusé des galeries sur le bord de la Seine et se portent bien depuis trois ans ainsi que des chats qui passent avec des lapereaux souvent maisons les plus proches 5km et ils sont toujours en vie.
Pour revenir aux animaux abandonné pour les vacances, tout détendeur d un animal doit être puce et déclarer en mairie de son lieu de résidence. À bon entendeur salut.
On est pas chez les soviets. Vous seriez un gauchiste maléfique que cela ne m’étonnerait pas.
pour ceux qui sont contre les lachers de gibiers maintenant ils peuvent réfléchir a une solution .
Oui mais eux ils ont le droit de lâcher des loups, des ours, des lynx, des vipères… bien évidemment sans jamais en assumer les conséquences, c’est tellement facile