Vendredi 18 juin, le projet de création d’un parc éolien aux abords des communes de La Chapelle-Blanche-Saint-Martin et de Vou en Indre et Loire (37) a connu un rebondissement.
Alors que tout semblait laisser penser qu’il allait aboutir, le rapporteur public a conseillé d’annuler la démarche initiée en 2011 tandis que la préfecture d’Indre-et-Loire s’était résolue à délivrer les permis de construire pour 5 éoliennes dans le secteur le 6 janvier 2020.
Au court d’une étude ornithologique, quatre cigognes noires ont été comptées à proximité du lieu du projet, une espèce dite « en danger critique ». C’est la cause de cette remise en question, en effet, Il y a seulement 50 couples de cigognes noires en France.
8 riverains ainsi que l’association de défense de l’environnement du Besland auraient attaqué la décision de la préfecture lorsqu’elle était encore favorable au projet. Suite à cela, elle a changé d’avis puis le rapporteur public a finalement conclu à l’annulation de l’autorisation d’exploitation. Selon lui, cela ne suffirait pas de les déplacer de quelques mètres. La ferme éolienne a donc dû verser 2000€ de frais de justice à ses détracteurs.
A l’heure actuelle, les juges Nantais ont mis leur décision en délibéré et, dans environs un mois, il semble qu’ils rendront leur arrêt.
3 réflexions sur « La cigogne noire met en péril la construction d’un parc éolien. »
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