Voici un bel exemple de terrain en Dordogne ou la fédération des chasseurs plante des haies avec les différents acteurs du monde rural.
En implantant des haies au milieu des vignes du Bergeracois, l’objectif est de favoriser les intérêts communs des chasseurs de la société communale de chasse de Pomport et des viticulteurs. Ces haies vont permettre de créer des corridors écologiques et ainsi aider le déplacement de la faune et l’implantation de sites de nidification pour les oiseaux. Elles offriront couvert au perdrix et gîte aux lièvres.
Grâce à l’implantation d’essences mellifères, ces haies seront un site attractif pour les abeilles et autres insectes polinisateurs. La nuit, elles deviendront un terrain de chasse pour les chiroptères. Bref, un haut lieu de biodiversité!
Pour le Château « Les Hauts de Caillevel », l’intérêt des haies est multiple. En plus d’un embellissement paysager, elles auront un rôle phyto-régulateur lors des périodes de traitement mais aussi thermo-rélugateur lors des épisodes caniculaires ou des gelées tardives de printemps. Enfin, elles abriterront des auxiliaires de cultures qui serviront à la lutte contre les ravageurs comme le vers de la grappe.
La prochaine étape sera, au printemps, l’implantation de jachères fleuries viticoles.
La réalisation de ce chantier, a, une nouvelle fois, été possible grâce aux élèves de la formation GMNF dispensée par le Lycée agricole du Cluzeau à Sigoulès, un partenaire de premier choix.
Source : Fédération des chasseurs de Dordogne
6 réflexions sur « Dordogne : chasseurs et viticulteurs plantent des haies dans l’intérêt commun »
Ils peuvent bien faire ça ! c est eux qui les ont detruites il y a quelques decennies au nom de leur sacro saint remembrement ! On vois le resultat , plus un petit gibier ni insectes dans les campagnes. Bon , ils prennent conscience ( un peu tard) que les haies sont un maillon indispensable pour la faune et la flore .
Même les cracheurs de venin à l’encontre des chasseurs et du monde rural devaient être présents.
Vous nous dites que non, ah bon et pourquoi ?
Ils nous ont fait savoir que par temps froid ou trop chaud, que quand il pleut, quand il neige, si il y a trop de vent, ils ne sortent pas de leur douillet logement.
De plus ils ne veulent pas se salir et ne savent pas manier les outils nécessaires à la plantation.
En fait ils sont « bon à rien »
Je suppose bien évidement que l’ASPAS , la LPO et autres associations ecolos étaient là pour préter main forte !!!
J’espère que les associations écolo étaient LÀ. En général elles préfèrent organiser un grand battage quand elles sont a l’origine d’une action pour dénoncer.
Il sont trop occupés à faire des recours avec l’argent des contribuables
Bien sûr que non, ils ne se salissent pas les mains, la terre c’est sale pour eux ?