Les haies, maillons essentielles de la biodiversité, ont disparues de 70% au siècle dernier. Urbanisation, politique agricole et remembrement sont les 3 principaux facteurs de cette disparition.
Alors que de nombreuses fédérations départementales des chasseurs travaillent dur pour tenter de les replanter, force est de constater qu’on peut sans aucun problème continuer de les détruire en 2021.
C’est le cas à Rouans en Loire-Atlantique où, pour les besoins de création d’une route, mais surtout de remembrement, que 8 kilomètres de haies vont être arrachés du bocage. Le maire Jacques Ripoch explique que « L’objectif est de réaménager de telle sorte que ce soit plus facilement exploitable, qu’il y ait des chemins qui puissent desservir l’ensemble des îlots de propriétés et des îlots d’exploitation « .
C’est donc bien toujours les mêmes raisons qui poussent à supprimer le principal lieu de refuge du petit gibier à l’heure où pourtant la France a annoncé vouloir planter 7000 kilomètres de haies d’ici 2022 suite à la conférence internationale « One Planet Summit ».
De la poudre aux yeux donc, car même si dans le cas de Rouans, 11 kilomètres de haies compensatoires seront replantés, elles n’auront jamais le même impact positif que des haies qui ont plusieurs décennies d’existence.
3 réflexions sur « En Loire-Atlantique, on débourse 800 000 pour créer une route et arracher 8 kms de haies »
J’ai toujours regretté que dans les opérations de remembrement des terres agricoles, les haies existantes ne soient pas conservées et étoffées permettant de ne pas laisser le terrain sans aucune végétation pour 15 ans. Je ne demande pas l’augmentation des surfaces occupées par ces haies, mais le maintien d’une partie pour consolider les plantations. Un peu de bon sens!
Et la ils sont ou nos soit disant écolos ( en herbe ) avantt de défendre la cause animal il faudrait peut etre militer pour leurs habitat car tout le monde le sais ( en fin je pense ) pas de nature pas de faune sauvage
En essayant de respecter le format » commentaire » (je pourrai écrire un livre sur le sujet !), je profite de votre article qui abonde dans le sens de mon propos, pour pousser un « coup de gueule ». Cet exemple reflète la totale hypocrisie de nos élus (du simple maire de petite commune rurale au plus haut représentant représentant de l’Etat, en passant par notre « chère » (là, j’ai du mal!) ministre de l’écologie.) Sans surprise , le carnage environnemental continue voir s’amplifie. Toutes les actions aussi louables soient-elles en faveur de la biodiversité et quelques soient les organismes ou associations qui les portent , ne pèsent rien dans la balance …le profit remporte toujours la partie . J’entends déjà les beaux discours de nos prétendants de tous bords, soudain épris d’un amour sans faille pour Dame Nature, à l’approche des prochaines échéances électorales ,,,j’en rigole déjà …non, pardon …j’en pleure !