Il s’agit d’une étude peu réjouissante qu’ont publié les chercheurs du Weizmann Institute of Science dans la revue Nature. La masse des objets fabriqués par l’homme a égalé et même déjà dépassé la masse du vivant présent naturellement sur terre.
C’est un basculement auquel l’humanité tout entière est en train d’assister. Et pourtant, est-ce vraiment une surprise?
Tout autour de nous, les déchets abandonnés dans la nature, le plastique dans les océans, la surconsommation de vêtements, et la course effrénée vers des nouvelles technologies toujours plus performantes qui poussent à la consommation déraisonnée de smartphones & d’ordinateurs sont des problèmes parfaitement visibles.
Les espaces naturels qui se réduisent pour laisser place à des constructions, et même si ces dernières sont des maisons « écologiques », elles nuisent au développement de la biodiversité de par la taille du terrain qu’elles occupent, alors que de nombreux bâtiments sont abandonnés.
C’est véritablement un signal alarmant pour la biodiversité de la planète. Un signal que les chasseurs ont intégré depuis longtemps déjà car, à leur échelle; ils organisent des collectes de déchets, des fédérations aident à replanter des haies, des fosses sont creusées de nouveau, etc.
Des efforts qu’il faudra assurément maintenir et amplifier pour préserver autant que possible la nature telle qu’on la connaît aujourd’hui.