Dire que la chasse, la pêche et la ruralité sont attaquées dans leur ensemble est un euphémisme.
On pensait avoir tout vu en terme de chasse bashing et d’agri bashing en 2019, mais force est de constater que 2020 sera malheureusement un cru encore «meilleur»
Auréolé de victoires telles que celle de la chasse à la glu ou l’élection de nombreux maires écologiste en juin dernier, nos opposants font feu de tout bois. Il ne se passe plus une semaine sans que des associations attaquent des arrêtés préfectoraux liés à la chasse, que d’autres saisissent le Conseil d’État pour tenter de suspendre par tous les moyens modes chasse ou dates de chasse.
La chasse n’est pas la seule cible des «écologistes», puisque la pêche, l’agriculteur, l’élevage sont également dans le viseur de ce qu’il convient d’appeler la «secte verte». Un microcosme de bien pensants qui font fi de toute logique et de lucidité, et même d’humanité quand on voit à quel point le travail des uns et la passion des autres n’ébranlent en rien leur conviction.
Bref, le constat, on le connaît. Mais face à ce rouleau compresseur dogmatique qui s’est sacralisé autour du RIP, est en train de naître une sorte «d’union rurale» avec en fer de lance les chasseurs et les agriculteurs. Oh, bien sûr sur le terrain (vous savez, là ou aucun écologiste ne vient voir.) les rivalités pour quelques lopins de terre ou sangliers chipés à l’ACCA d’à côté reste bien présents, mais plus haut cela commence à se déférer.
Outre des groupes Facebook anti spéciste, des réunions de travail commence à avoir lieu dans différentes régions de France. Parfois à l’initiative des fédérations des chasseurs (voir vidéo ci-dessous), parfois des FDSEA ou encore à l’initiative d’associations qui sont en train de se monter à droite et à gauche.
Le monde rural est en train de se rendre compte que l’union fait la force et qu’il est à un tournant de son histoire. Chasse, pêche, élevage, agriculture, tauromachie que sais-je encore, sont à la croisée des chemins. Le monde rural peuplé d’irréductibles Gaulois, plus encore que ceux des villes, est loin, très loin de baisser les bras devant le grand gourou vert qui se profile à l’horizon, il est même en train de prendre les armes. Oyé!
2 réflexions sur « Le monde rural à la croisée des chemins »
Tauromachie !!! Je trouve laid d associer cela a chasse passion. Je suis chasseur pêcheur, j admire nos eleveurs et leurs courages mais la tauromachien est qu un massacre spectacle qui est une honte…
Ya plus le choix faut retourner dans L’arène politique faire mieux que jean saint josse en 2002 ou disparaître à jamais !