Dire que le COVID-19 a bon dos à la LPO est un euphémisme. Cette dernière en appelle au Président de la République pour suspendre la chasse, et rien n’est oublié.
Tout d’abord le plus urgent à faire fermer : la chasse de nuit, mais attention c’est pour notre bien à tous. En effet la chasse à la hutte étant par définition pratiquée dans un milieu clos est restreinte, nous chasseurs allons encourir de grands risques de contaminations : « La chasse de nuit conduit ainsi ses adeptes à se confiner dans un espace extrêmement réduit de quelques mètres carrés, sans pouvoir respecter les mesures de distanciation recommandées. Il nous apparaît donc essentiel qu’elle soit temporairement interdite et ne puisse pas redémarrer comme prévu dès le 1er août. ».
Toujours selon la LPO, étant donné l’impossibilité de respecter ces mesures de distanciation, la chasse en battue, la vénerie sous terre et même la chasse à courre ne doivent reprendre.
On enchaîne ensuite avec les animaux dits nuisibles, nettement moins chassés et piégés durant les 2 mois de confinement. La LPO en profite pour demander une étude d’impact. En effet, si cette dernière arrive à prouver que corvidés et autres nuisibles carnivores n’ont pas provoqué plus de dégâts durant le confinement, il convient de les déclasser, mieux d’arrêter de les persécuter, euh chasser pardon : « La LPO souhaite que cette suspension exceptionnelle et inédite soit prolongée et analysée afin de savoir si, de fait, les atteintes aux activités agricoles et piscicoles ont connu une augmentation significative. Si tel n’est pas le cas, une nouvelle preuve sera apportée à l’absence de justification pour la «régulation» massive de ces animaux sauvages. »
Histoire de terminer ce communiqué de presse en beauté, la LPO nous ressort le refrain du renard qui protège contre la maladie de lyme mais également de chasse à la glue pour laquelle la LPO fait preuve d’honnêteté pour une fois en disant : « Quant aux chasses prétendues traditionnelles (glu, matoles, tenderies, etc.) et la chasse d’espèces menacées inscrites sur la liste rouge de l’UICN, nul besoin de crise sanitaire pour continuer d’en réclamer l’abolition immédiate ! ».
2 réflexions sur « Chasse à la hutte, battue, ESOD, la LPO profite du Coronavrirus pour demander l’arrêt de la chasse »
la LPO ne connait rien qu’ils laissent les chasseurs faire ce qu’ils veulent un point c’est tout
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Abolir tout ce qu’on ne comprend pas, toute culture différente de la sienne, mépriser par la désinformation, le fascisme verdâtre est en marche avec ses 2 neurones, 1 pour l’idéologie l’autre pour écrire.
Combien d’oiseaux dépendants des zones humides disparaîtraient si la chasse s’arrêtait et avec elle l’entretien de ces espaces? L’écart de biodiversité entre un champ de maîs et un marais chassé je ne sais même pas s’il comprendront un jour, à mon avis non car tout fait contraire à leur idéologie doit être rejeté.
Qu’on leur envoie la note des dégâts de corbeaux! Après tout nous payons les dégâts du gros gibier donc que chacun paye pour les espèces qu’il veut voir.