P&O Ferries, une des plus grandes compagnies de ferries effectuant la liaison entre la France et l’Angleterre, vient d’être assignée au tribunal par 2 éleveurs de gibiers français.
Vous ne le savez peut-être pas, mais la Grande-Bretagne importe beaucoup de gibier d’élevage produit en France. Ce sont principalement 2 gros élevages qui se partagent ce marché : Gibovendée et Envol de Retz. Le marché d’après nos confrères de France 3 régions s’élèverait à 13 millions d’euros de CA. Quand la compagnie qui transporte les oiseaux par voie maritime a annoncé qu’elle ne voulait plus transporter cette marchandise, les 2 élevages ont vu rouge.
D’autant que ce n’est pas la première fois. Les compagnies Brittany Ferries et DFDZ Seaways France ont refusé elles aussi de transporter du gibier destiné à la chasse en Angleterre.
Loin de baisser les armes, d’autant que ce marché représente une part importante de leurs chiffres, Gibovendée et Envol de Retz ont décidé d’attaquer P&O Ferries devant le tribunal correctionnel de Boulogne sur Mer.
Interrogée sur le sujet, P&O a simplement fait savoir qu’elle disposait de toute latitude pour accepter ou non ce genre de marchandises et que le bien-être animal était une préoccupation majeure pour sa clientèle.
Délibéré le 20 décembre.
Une réflexion sur « 2 élevages de gibiers attaquent une compagnie maritime Britannique »
C’est devenu assez fréquent avec différents transporteurs: le monde de la recherche médicale a eu les mêmes problèmes avec le transport aérien d’animaux de laboratoire en provenance des Etats-Unis . Toujours les mêmes pratiques de la part de groupuscules animalistes que l’on peut qualifier de mafieuses: on contacte le transporteur, lui faisant comprendre qu’il est préférable qu’il stoppe ces transports sinon ils manifestent ou importunent les passagers: les compagnies ont peur et préfèrent céder au chantage, uniquement pour raison d’image sur les réseaux sociaux et financière (et de sécurité, les cons ça ose tout…). On en revient aux refus de dons par la ligue contre le cancer ou la SPA sous la pression médiatique des animalistes.
Pour le bien-être humain, au vu les conditions de transport parfois assez cahotiques et « retournantes » de ces ferries , ne pourrions nous pas demander d’interdire les passagers à bord ?