Vendredi l’ONCFS a révélée sur son site Internet que de récentes analyses avaient permis de mettre en évidence la présence d’un loups d’origine Balte en Lozère. L’ONCFS affirme que son arrivé sur le territoire Français ne peut être « naturel’ et procède dores et déjà à une enquête.
L’hypothèse la plus probable reste qu’il se soit échappé d’un parc, par exemple celui de Gévaudan non loin de la.
Voici le communiqué :
Depuis le retour naturel du loup (Canis lupus lupus) sur le territoire national, au début des années 1990, le suivi biologique de cette espèce a été confié à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). Les opérations conduites par ses agents et par le réseau que l’établissement public anime permettent de caractériser la progression de la population de loups du point de vue géographique et démographique.
Le réseau Loup Lynx de l’ONCFS est en effet constitué de quelques 3500 correspondants répartis sur l’ensemble du territoire national. Ce réseau assure une surveillance permanente de la présence de l’espèce sur la base du recueil d’indices de présence (proies sauvages ou
domestiques, emprei ntes, observations, photographies, excréments, poils, hurlements).
Ce monitoring est complété par l’étude génétique de la population de loups, réalisée à partir des échantillons biologiques collectés sur le terrain (fèces, poils ou urines).
C’est dans le cadre de ce suivi que vient d’être identifiée dans le secteur de la Margeride en
Lozère (48) la présence d’un loup n’appartenant pas à la lignée italo-alpine habituellement
observée sur le territoire français.
En effet, les analyses génétiques réalisées à partir d’échantillons de poils et d’urine recueillis sur le terrain lors du dernier suivi hivernal laissent présager que cet animal est apparenté à des loups de lignée balte. Des analyses complémentaires sont en cours. Elles permettront d’affiner prochainement ce premier constat.
Par ailleurs, considérant la faible probabilité d’une arrivée naturelle de cet animal sur le territoire lozérien, des recherches sont d’ores et déjà en cours pour en identifier la provenance.
Parallèlement, l’expertise technique et juridique en cours devrait permettre d’arrêter les modalités de retrait du milieu naturel de cet animal.