Georges Clemenceau
Né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), est un médecin, journaliste et homme d’état français (Président du conseil de 1906 à 1909 puis de 1917 à 1920) Il meurt le 24 novembre 1929 à Paris.
Un peu d’histoire :
Dans ces début il embrasse la carrière de médecin, mais c’est pourtant en qualité de journaliste que Georges Clemenceau s’illustre dans un premier temps, publiant le fameux ‘J’accuse’ de Zola dans son quotidien L’Aurore. Député à la parole aussi redoutée que la plume, il s’impose comme le chef du parti radical. Il pousse Jules Ferry à la démission suite a ses réquisitoires contre sa politique coloniale. Poincaré le rappelle au pouvoir à contrecoeur en 1917. Soutenant l’effort de guerre, Clemenceau parvient à garder la suprématie du pouvoir civil sur le pouvoir militaire. Malgré son extrême popularité, il n’est pas choisi pour représenter son parti à la présidence de 1920. Amer, il poursuivra ses voyages et son travail d’écriture.
L’Aurore – J’Acuse
Le 13 janvier 1898, Emile Zola publie dans le journal, l’Aurore* ‘J’accuse’ une lettre ouverte au président de la République. Pour rappel cette lettre débute par : »Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil que vous m’avez fait un jour, d’avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu’ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ?” Cette lettre soulève un débat dans toute la France.
* L’Aurore est le journal que détenait Georges Clemenceau
Ironique
Fondateur d’un journal nommé ‘L’Homme libre’, Georges Clemenceau le rebaptise ‘L’Homme enchaîné’ au début de la Première Guerre, histoire de rappeler les censures qu’il subit.
Contestataire
En 1863, durant le Second Empire, il est emprisonné pour avoir proclamé la République sur la place de la Bastille. Ce qui a fâché Louis-Napoléon Bonaparte…