Mercredi, le ministère de l’Agriculture a décidé de l’abattage d’1 million de palmipèdes (canards principalement) dans 150 communes du Gers, d’ici le 20 janvier 2017.
Une mesure choc donc, aux conséquences financières importantes, pour tenter d’endiguer l’épizootie de grippe aviaire en France. En effet depuis son début en novembre, le virus H5N8 n’en finit plus de se propager. À ce jour 724 foyers de grippe aviaire ont été recensés en Europe répartis ainsi : 351 cas sur des animaux sauvages, 364 sur des animaux d’élevages et 9 sur des animaux captifs. En France 78 cas ont été recensés.
Afin de préciser les mesures d’abatages, seuls les palmipèdes âgés de 3 à 13 semaines et qui sont élevés en plein air, seront euthanasiés. La perte financière de cette opération est de 10 millions d’euros au bas mot. Les éleveurs s’inquiètent à juste titre du considérable manque à gagner que cela représente, même si l’état précise qu’elle prendra à sa charge l’ensemble des coûts de cette opération. En effet les aides mettent souvent beaucoup de temps à arriver, et les petits éleveurs qui sont au chômage technique, risquent de passer par des moments très difficiles.
Actuellement pas plus d’informations concernant l’exercice de la chasse. La France est toujours placée en Zone rouge. Certains chasseurs sont tout simplement privés de chasse aux gibiers à plumes dans les zones les plus à risques. Le président de la fédération du Gers indique qu’il compte demander une prolongation (et donc aussi une réouverture) de la chasse à la palombe jusqu’au 31 mars