Pour lutter contre l’infâme braconnage qui sévit en Afrique, notamment motivé par une forte demande d’ivoire, Ségolène Royal a annoncé l’interdiction totale de sa vente en France.
Ce week-end a eu lieu, dans le parc national de Nairobi au Kenya, une gigantesque destruction de 105 tonnes d’ivoires. Le quotidien Centre-Presse nous relaie les propos tenus par le président de la République du Kenya : « Personne n’a de commerce à faire avec l’ivoire, car ce commerce est synonyme de mort. » Les braconniers ne reculent devant rien, non seulement ils abattent des centaines d’éléphants, mettant en péril la survie de l’espèce, et n’hésitent pas non plus à s’en prendre aux rangers et autres agents chargés de la protection des pachydermes (cf. notre précédente actualité « un pilote tué par des braconniers »).
Lors de cette opération de destruction de la quasi-totalité de son stock d’ivoire, qui représente les saisies effectuées par le gouvernement kenyan depuis l’interdiction de la chasse de l’éléphant en 1989, cela représente pas moins de 16 000 défenses. En visite au Kenya, Ségolène Royal a donc annoncé que la France sera le premier pays européen à interdire la vente d’ivoire. Seules quelques rares pièces considérées comme des antiquités ou œuvres d’art pourront être commercialisées.