Un simulateur de tir pour les nordistes

Nous vous présentions début d’année le premier simulateur de tir Cynétir de Vonnas. Le jeu a séduit d’autres entrepreneurs, une nouvelle salle d’entrainement ouvre ses portes à Montreuil (62).

Jean Douchet, passionné de chasse depuis plus de 35 ans, a été séduit par le simulateur de chasse. Ancien assistant financier au chômage, âgé de 56 ans, Jean a souhaité faire de sa passion son métier. Sur la commune de Montreuil, l’entrepreneur loue un local commercial qui lui permettra de vendre vêtements et accessoires de chasse. Une partie de se local sera réservée à l’installation de l’écran géant du simulateur. Pour certains, il s’agit d’un simple jeu, immersif, pour d’autres, le simulateur leur permet de combler certaines lacunes lors du tir, des statistiques aussi complètes que variées permettent d’analyser ses performances. Ces derniers auront également la possibilité d’utiliser leur propre arme. Une caméra spéciale est fixée sur le canon, un capteur sur la détente.

Dans les colonnes de la Voix du Nord, Jean Douchet nous en dévoile un peu plus sur son projet :

– On est plutôt sur quelque chose qui s’apparente au jeu ou à l’entraînement ?

« Les deux. Le simulateur, géré par un ordinateur, analyse les tirs. À la fin de la partie, un graphique apparaît sur l’écran avec les trajectoires du gibier, de l’arme et des tirs. On peut donc ainsi régler ou se familiariser avec son arme, s’entraîner ou perfectionner son tir. Mais aussi tout simplement découvrir la chasse. »

– Quel prix pour une partie ?

« Il faut compter 25 € la session de 20 minutes pour un maximum de 2 personnes, ou jusqu’à 5 personnes avec les armes factices. Ensuite, il vous sera facturé 20 € la session supplémentaire. La chasse au virtuel est ouverte à partir de 16 ans. »

– Comment avez-vous financé ce projet ?

« Outre un apport de 11 000 €, j’ai bénéficié d’une aide de 7 500 € d’Initiative Montreuillois, qui aide à la création ou la reprise d’entreprises. C’est un prêt à taux 0 à rembourser sur 5 ans. J’ai aussi souscrit un prêt lanceur de 18 500 € auprès d’une banque à 1% sans garantie. Elle financera aussi mon matériel en crédit bail. Ces aides m’ont permis de me lancer. »