Walter Palmer sort de l’ombre

Quelques semaines se sont écoulées, mais que devient Walter Palmer, lynché sur la place publique pour être chasseur ?

Contraint à l’exil pour se protéger ainsi que sa famille d’une haine propagée par les médias du monde entier à son encontre, Walter Palmer, le chasseur qui a tué le lion Zimbabwéen « Cecil », devenu plus populaire que le pape, a finalement accordé une interview au quotidien local Minneapolis Star Tribune. Après plus de six semaines d’absence, sont cabinet dentaire fut également fermé jusqu’à la fin du mois d’aout, le Dr Walter Palmer se sent « suffisamment en sécurité » pour reprendre son activité. Un accueil particulier lui fut accordé, une demi douzaine d’agents de police, plusieurs dizaines de journalistes et une poignée de protestant attendaient le dentiste ce matin devant les portes de son cabinet.

Dans son interview, Walter Palmer dévoile pour la première fois sa version de cette hécatombe médiatique. Il rappel avoir payé pour abattre un lion, comme nombre de chasseurs le font pour tel ou tel trophée, sans jamais avoir connaissance de la « popularité » de l’individu qu’il s’apprêtait à prélever : « personne parmi les guides et accompagnateurs ne connaissait le nom de ce lion, avant ou après » l’avoir tué. A vrai dire, que réellement en était au fait ? Ce petit nom fut accordé à l’animal car il est le sujet d’une étude de l’université d’Oxford. Concernant son éthique et les rumeurs d’abattage du lion à la carabine après que W. Palmer n’ait placé sa flèche dans l’animal, le chasseur affirme que l’animal fut tiré en dehors des limites du parc. Blessé par sa flèche, le lion fut traqué le jour suivant avant d’être finalement achevé par le chasseur et son arc. L’homme affirme sa volonté de reprendre le court d’une existence normale et ne renie pas sa passion pour la chasse.